Le Topic de l'Equipe de france

La France avec Makélélé?

Ce jeudi, Raymond Domenech dévoilera la liste des joueurs qui affronteront successivement l'Autriche le 6 septembre à Vienne et la Serbie le 10 au Stade de France. Le sélectionneur des Bleus, qui n'a effectué que deux changements (Alou Diarra à la 70e minute et Yoann Gourcuff dans le temps additionnel) lors de l'opposition amicale face à la Suède (3-2), gardera t-il le groupe qui s'est imposé à Göteborg ? Depuis ce rassemblement, rien n'a vraiment bougé. Le poste de gardien de but ne devrait pas voir de changement puisque Grégory Coupet est toujours sur le banc à l'Atletico Madrid. Mandanda devrait être reconduit, avec Lloris comme doublure. Mais comme d'habitude, Domenech devrait prendre un troisième portier qui devrait être Mickaël Landreau, impérial avec Paris.

Avec Makelele ?

En défense, tout laisse à penser que ça ne devrait pas bouger. Evra, Gallas, Mexès et Sagna vont vraisemblablement former la ligne arrière des Bleus. Tout du moins contre l'Autriche puisque Abidal est suspendu mais postulera comme titulaire face à la Serbie. Au milieu, l'affaire est plus intéressante. Raymond Domenech a pré-convoqué le tout nouveau retraité Claude Makelele (photo L'Equipe). Ce dernier ne veut plus entendre parler des Bleus mais Raymond Domenech a rappelé cette semaine que c'était lui le dernier décideur. Jérémy Toulalan et Lassana Diarra n'ayant pas été très rayonnants contre la suède, on pourrait avoir quelques changement dans l'entrejeu. Alou Diarra devrait toujours être dans le groupe. Hatem Ben Arfa et Samir Nasri, absents lors du dernier amical en raison de blessures, feront leur retour. En attaque, la situation reste inchangée. Benzema et Henry sont en haut de la hiérarchie. Anelka, Govou et Malouda suivent. Mais le verdict du sélectionneur, qui n'est jamais avare de surprises, tombera à 16 heures.

lequipe.fr

Si il a dit qu'il arrêtais je ne vois pas pourquoi Domenech s'obstinerait mais bon c'est Domenech...

La liste des 22 pour le match sontre l'Autriche:

GARDIENS : Steve Mandanda (Marseille), Hugo Lloris (Lyon)

DEFENSEURS : Eric Abidal (FC Barcelone/ESP), Bacary Sagna (Arsenal/ANG), William Gallas (Arsenal/ANG), Patrice Evra (Manchester United/ANG), Rod Fanni (Rennes), Philippe Mexès (AS Rome/ITA), Gaël Clichy (Arsenal/ANG), Sébastien Squillaci (FC Séville/ESP)

MILIEUX: Mathieu Flamini (AC Milan/ITA), Lassana Diarra (Portsmouth/ANG), Jérémy Toulalan (Lyon), Florent Malouda (Chelsea/ANG), Hatem Ben Arfa (Marseille), Alou Diarra (Bordeaux), Yoann Gourcuff (Bordeaux), Sidney Govou (Lyon), Samir Nasri (Arsenal/ANG)

ATTAQUANTS : Thierry Henry (Barcelone/ESP), Nicolas Anelka (Chelsea/ANG), Karim Benzema (Lyon)

Pas de Makélélé finalement

Sa manque de créateur au milieu, Domenech ne prend que des milieux défensifs

SAUVER CE QUI PEUT L'ÊTRE



Lui-même a parlé hier de «l'odeur du sang», du sien, dramatisant à outrance une rencontre qui n'avait pas besoin d'un vocable si violent. Mais si ça se trouve, Raymond Domenech gagnera le même répit que Dunga, le week-end dernier. Lynché pour son jeu sans saveur, le Brésil avait retrouvé des couleurs - et le sélectionneur, sauvé sa tête - en allant dominer le Chili (3-0), au moment où toute l'Amsud guettait l'effondrement du mythe sur la route de la Coupe du monde 2010. Cela fait longtemps que l'équipe de France ne mérite plus son surnom de Brésil de l'Europe. Son actualité - France-Serbie, ce soir, devant 45 000 personnes qui demandent à voir - lui enseigne que sa seule raison d'être est de gagner, quelle que soit la manière, comme une vulgaire équipe anglo-saxonne. Son histoire avance sur une route zigzaguante que narguerait un précipice. Une déroute jumelle à celle d'Autriche - France (1-3), ce soir, y précipiterait Raymond Domenech, sélectionneur sur les dents et en sursis, comme probablement le président de la FFF Jean-Pierre Escalettes, artisan de son propre piège. Une absence de victoire - ne parlons pas de défaite, même s'il y a un an, l'Ecosse avait fait l'humilité à Paris (0-1) - rendrait aléatoire le chemin des qualifications. Le risque de ne pas voir l'équipe de France disputer le Mondial pour la première fois depuis 1994 serait entier.

LES EQUIPES PROBABLES
FRANCE : Sagna, Gallas, Abidal (ou Mexès), Clichy (ou Evra) - Govou, L. Diarra, Toulalan, Nasri (ou Gourcuff) - Henry (cap.), Benzema.
SERBIE : Disljenkovic (ou Stojkovic) - Ivanovic, Krstajic, Vidic, Dragutinovic - Stankovic (cap.) - Krasic, Ilic, Kuzmanovic, Ergic - Pantelic (ou Zigic).

Entre la mission 2010 et la mission ''sauvons Raymond'', difficile de savoir comment les joueurs feront le tri, s'ils le font. Si ce double enjeu les paralysera ou s'il enfantera l'indispensable révolte. Une chose est sûre : le spectacle offert à Vienne les place eux aussi en première ligne. Il a suffi d'un match, pire encore que la moyenne de l'Euro, pour brouiller une somme de repères qui semblaient pourtant installés : ont-ils le niveau international ou sont-ils juste de bons joueurs de club ? Sont-ils aussi généreux que toutes les campagnes de comm' le prétendent ? Forment-ils seulement une équipe ? Sur les deux premières questions, admettons que tout le monde ait fait un mauvais rêve et que les choses peuvent rentrer dans l'ordre assez vite. Sur la cohésion du onze bleu, en revanche, le chantier est énorme, et la certitude de violentes turbulences, ce soir, quasi absolue. Une équipe qui encaisse onze buts en quatre matches est une équipe malade. Alors que Gourcuff et Clichy pourraient connaître leur première titularisation dans des conditions de très haute pression, qu'Abidal devrait remplacer Mexès dans l'axe, Domenech tente une sorte de quitte-ou-double pour une équipe sur un fil.


La Serbie tâtonne, elle aussi

Avoir la Serbie pour adversaire ajoute un flou considérable au tableau. La nation la plus jeune d'Europe (avec son ex-partenaire, le Montenegro) est une héritière de la Yougoslavie, ancien bourreau de plus d'une campagne bleue*. Son niveau général est supérieur à celui de l'Autriche, sur la qualité technique, la vitesse et le niveau individuel des joueurs. Même Zigic, le géant de l'attaque, toise l'improbable Janko (2m02 contre 1m96). En cas de malheur, il sera impossible de brandir l'excuse de la période de transition. La Serbie forme un puzzle encore plus brouillon. Avec Radomir Antic, elle est pilotée par son troisième sélectionneur en dix mois. Elle n'avait remporté aucun de ses cinq derniers matches avant de battre les Féroé (2-0), samedi. Et si elle compte en Vidic ou Stankovic des joueurs de premier plan, elle aussi est en train d'intégrer une jeune génération dans le grand bain international. Si ça se trouve, la Serbie est une équipe à la portée de la France. Cela reste à prouver : en quinze mois, ses seules victimes en matches de compétition ont été les Féroé (6-0) et la Lituanie (2-0).

lequipe

Hier, match nul de la France 2-2 contre la Roumanie,vivement que Domenech dégage parce que là, titularisé Boumsong, faut vraiment être abruti

on aurait pu gagner mais franchement la defense

Victoire 3-1 contre la tunisie, Domenech reste

la defense a encore été pitoyable ...

omfan-foot a écrit:

la defense a encore été pitoyable ...

La politique de domenech ça doit être "on ne change pas une équipe qui perd..."